Bonjour merci de bien vouloir m'aider Il y a une armoire à peine luisante qui a entendu les voix de mes grand-tantes qui a entendu la voix de mon grand-père, qu
Français
nini070
Question
Bonjour merci de bien vouloir m'aider
Il y a une armoire à peine luisante
qui a entendu les voix de mes grand-tantes
qui a entendu la voix de mon grand-père,
qui a entendu la voix de mon père.
À ces souvenirs l’armoire est fidèle.
On a tort de croire qu’elle ne sait que se taire,
car je cause avec elle.
Il y a aussi un coucou en bois.
Je ne sais pourquoi il n’a plus de voix.
Je ne peux pas le lui demander.
Peut-être bien qu’elle est cassée,
la voix qui était dans son ressort,
tout bonnement comme celle des morts.
Il y a aussi un vieux buffet
qui sent la cire, la confiture,
la viande, le pain et les poires mûres.
C’est un serviteur fidèle qui sait
qu’il ne doit rien nous voler.
Il est venu chez moi bien des hommes et des femmes
qui n’ont pas cru à ces petites âmes.
Et je souris que l’on me pense seul vivant
quand un visiteur me dit en entrant :
- comment allez-vous, monsieur Jammes ?
1) comparez l'evocation de coucou et celle du buffet (strophes 2 et 3) en quoi la relation du poete avec les deux objets est-elle differente ?
2)expliquez pourquoi le buffet est * un serviteur fidele * vers 17
3)* ces petites ames *
qui sont les *petites ames *
comment comprenez-vous l'emploie de ce nom dans le poeme ?
4) a votre avis pour quelles raisons pouvons-nous nous attacher a des objets ? est-ce seulement pour leur utilité ? vous proposerez des exemples précis pour illustrer vos idées
INTERDICTION DE REDIGER
merci de votre aide
Il y a une armoire à peine luisante
qui a entendu les voix de mes grand-tantes
qui a entendu la voix de mon grand-père,
qui a entendu la voix de mon père.
À ces souvenirs l’armoire est fidèle.
On a tort de croire qu’elle ne sait que se taire,
car je cause avec elle.
Il y a aussi un coucou en bois.
Je ne sais pourquoi il n’a plus de voix.
Je ne peux pas le lui demander.
Peut-être bien qu’elle est cassée,
la voix qui était dans son ressort,
tout bonnement comme celle des morts.
Il y a aussi un vieux buffet
qui sent la cire, la confiture,
la viande, le pain et les poires mûres.
C’est un serviteur fidèle qui sait
qu’il ne doit rien nous voler.
Il est venu chez moi bien des hommes et des femmes
qui n’ont pas cru à ces petites âmes.
Et je souris que l’on me pense seul vivant
quand un visiteur me dit en entrant :
- comment allez-vous, monsieur Jammes ?
1) comparez l'evocation de coucou et celle du buffet (strophes 2 et 3) en quoi la relation du poete avec les deux objets est-elle differente ?
2)expliquez pourquoi le buffet est * un serviteur fidele * vers 17
3)* ces petites ames *
qui sont les *petites ames *
comment comprenez-vous l'emploie de ce nom dans le poeme ?
4) a votre avis pour quelles raisons pouvons-nous nous attacher a des objets ? est-ce seulement pour leur utilité ? vous proposerez des exemples précis pour illustrer vos idées
INTERDICTION DE REDIGER
merci de votre aide
1 Réponse
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1. Réponse Ollie
Bonjour,
1) Le poète dit qu’il ne converse pas avec le coucou (alors qu’avec l’armoire, oui), qui semble mort (voix qui s’est tue), tandis que le buffet a toute sa confiance.
2) Le buffet est fidèle parce qu’il garde les provisions sans rien voler, et qu’il a conscience de son rôle (il sait).
3) Les petites âmes sont celles des objets, que le poète considère comme vivants, et dotés d’une personnalité.
4) On peut s’attacher à des objets pour des raisons pratiques, bien évidemment, mais surtout pour leur esthétique (formes, couleurs...) et pour la valeur sentimentale qu’on leur prête (ex : cadeau d’enfance, souvenir d’une personne décédée dans la famille, etc...), ou encore parce qu’ils sont associés d’une manière ou d’une autre à un souvenir important, qu’on ne veut pas oublier.
Je ne développe pas plus, puisque tu n’attends pas de rédaction. Bonne journée !